La grèce et l'Union Européenne complice du blocus de Gaza
En ce début juillet 2011 la 2ème Flottille de la Liberté constituée d'une dizaine de navires de diverses nationalités, doit partir pour Gaza afin d'acheminer du matériel humanitaire et dénoncer le blocus inhumain et illégale au regard du Droit International qu'Israël impose à une population de 1,6 millions de Palestiniens de la bande de Gaza. Plus de 60 organisations associatives, syndicales, politiques françaises se sont mobilisées pour envoyer 2 navires.
La Flottillede la Liberté est actuellement bloquée dans le port d'Athènes par le gouvernement grec qui lui interdit, avec la complicité de l'Union Européenne, de partir pour Gaza.
Cela fait suite à plusieurs actes de sabotages dans le port d'Athènes de plusieurs navires de la Flottille de la Liberté.
L'Association France Palestine Solidarité Besançon et d'autres organisations appellent à un rassemblement
mardi 5 juillet à 18h, place du 8 septembre
Paris le 01 juillet 2011,
Le gouvernement grec vient d’annoncer qu’ « aucun bateau ne partira d’un port grec vers Gaza ». La campagne Un bateau français pour Gaza dénonce cette décision et appelle à une mobilisation de toutes celles et ceux qui soutiennent la flottille. Nous partirons quels que soient les obstacles.
La Grèce a donc cédé aux pressions israéliennes. Benjamin Netanyahou a remercié hier le premier ministre grec Georges Papandréou ainsi que « tous les responsables politiques du monde d’avoir récemment pris position en paroles et en actes contre cette flottille qui était une provocation ». Israël sous traite sa politique à la Grèce. Elle n’a pas pris cette décision seule, l’Union européenne est aussi responsable et tout aussi complice. Le blocus de la bande de Gaza s’étend maintenant jusqu’à ses portes.
Il est inconcevable que l’Union européenne cautionne de façon aussi ouverte la politique illégale d’Israël dans la bande de Gaza. Il est inconcevable qu’elle puisse nier de façon aussi insultante une mobilisation populaire d’une ampleur inédite dans des dizaines de pays en faveur du droit et de la justice. La liberté de circulation et de navigation est bafouée et encore une fois la voix citoyenne est bâillonnée.
La décision grecque est une décision injuste et scandaleuse.
Le danger vient de l’occupation pas de ceux qui défendent le droit international.