Merci à toutes et tous pour votre participation à la manifestation du samedi 9 mars en solidarité avec la population de Fukushima et pour la fermeture de toutes les centrales nucléaires.
Que ce soit par la diffusion de l'annonce, ou par votre présence. Nous avons été confortés dans notre choix pour cette année, de participer à cet événement national et mondial tout en
restant à Besançon.
Nous souhaitons à présent réussir la deuxième partie du projet : une assistance nombreuses à la projection du documentaire sur la vie réelle des gens de Fukushima
WELCOME TO FUKUSHIMA
Film documentaire d’Alain de Halleux
MERCREDI 20 MARS | entrée 5 €
à 20h au FJT les Oiseaux, 46 rue des Cras. Besançon
Nous voulons faire connaitre l'excellent travail de Alain de Halleux.
Pour résister à la banalisation des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima, aux mensonges, à la désinformation, et à l'absurdité du nucléaire ... donner du sens .
"Stop Nucléaire Besançon" , APIC, CAC, Resto trottoir, FCNE, Solidaires,
Alternatifs, Gauche Anticapitaliste et PG (membres du Front de Gauche), EELV, NPA.
Voici un extrait d'une interview du réalisateur .
Quel sens donner à Fukushima ?
Mais il nous faut donner du sens à Fukushima ! Le lendemain de l’accident, Nicolas Sarkozy réunit une cellule de crise. La France est en danger car les
opinions publiques risquent bien comme après Tchernobyl d’exiger la sortie du nucléaire. Dépendante à 80% de l’atome, son économie est soudain fragilisée, d’autant que EDF, AREVA, VINCI et
BOUYGUES développent un peu partout des projets. À la sortie du conseil des ministres, Mr Besson, Ministre de l’Energie annonce qu’on ne peut pas parler de catastrophe. Mais quelques jours plus
tard, le gouvernement réalise qu’il commet la même erreur qu’en 86, lorsque le gouvernement a cherché à protéger ses choix énergétiques en déclarant que le nuage s’était arrêté à la frontière
grâce à l’intervention d’un miraculeux anticyclone…Une semaine plus tard, la France réunit donc les Ministres européens de l’énergie à Bruxelles pour y faire une déclaration rassurante : des
stress-tests allaient être organisés sur les centrales européennes. Les résultats seraient divulgués dans un an…cela me rappelle furieusement les réunions du G8 en 97 afin de trouver une solution
pour changer l’image du nucléaire 10 ans après la catastrophe. Nul doute que la France et les pays engagés dans le renouveau de l’atome ne cherchent à gagner du temps, spéculant sur le fait que
les opinions publiques vont se lasser de Fukushima. De plus, ces stress-tests mettent de côté le facteur humain. Comme je l’ai montré dans le premier chapitre, c’est l’élément essentiel de la
sûreté de nos centrales ! Pour ma part, je ne peux rester simple spectateur de cette nouvelle catastrophe. Je veux lui donner un sens. Nous ne pouvons oublier.